Isolation des combles en charpente traditionnelle

L'isolant posé entre chevrons ( pièce de bois sur laquelle on fixe des lattes qui soutiennent la toiture ) doit pouvoir supporter une grande résistance thermique élevée compte tenu de la faible disponibilité d’épaisseur ( en général 6 à 8 cm). En isolation traditionnelle, la conductivité thermique de l’isolant pour être mis en œuvre ne doit pas être supérieur à à une certaine unité watts par mètre-kelvin et la résistance thermique R de l’épaisseur posée doit être supérieure ou égale à une certaine unité watts par mètre-kelvin, conformément aux prescriptions du CPT 3560. En l'absence d'écran de sous toiture à HPV (à Haute Perméabilité à la Vapeur d'eau), l'épaisseur d'isolant posé doit pouvoir ménager une lame d'air d'un certain minimum, en sous face des liteaux supports de la couverture. Elle doit être ventilée de l'égout jusqu'au faîtage.  


Pour une isolation pertinente et performante, deux couches vont donc être nécessaire pour l'isolation en continue. Car en effet l'isolation entre chevrons avec une seule couche de continuité thermique sur l'ensemble ne vas pas permettre d'offrir un niveau de résistance qui va correspondre ni aux exigences réglementaires, ni à celui du confort d'une habitation.


La seconde couche d'isolant nu va donc devoir étre combinée avec la première couche entre les pannes pour obtenir une bonne isolation. Cette dernière peut comporter un revêtement kraft orienté du côté intérieur (ou chauffé). Ce revêtement kraft n'est pas un pare vapeur au sens de la réglementation. La mise en oeuvre des isolants doit être conformes aux prescriptions de pose définies par le Document Technique d'Application (DTA) pour l'isolation des combles propre à chaque fabricant.




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